On en rêve tous : partir, prendre du « bon temps », changer d’air, casser la routine, découvrir des lieux et des gens. Certains ont rompu les amarres pour quelques mois, voire quelques années. C’est toujours un choix, parfois difficile.
Choisir c’est d’abord écarter d’autres solutions, d’autres situations, d’autres personnes. Ne pas oublier que lorsqu’on part, où que l’on aille, quelqu’un fait partie du voyage, soi-même.

Lorsque vient l’âge de la retraite, ce qu’il nous a toujours manqué est là, à disposition : le temps. Il est là, mais il est compté. Combien nous reste-t-il à vivre ? Combien de temps avant qu’une maladie, un accident, nous empêche d’agir. Grande question. Aussi, tant qu’on a la chance d’être en capacité d’agir, agissons plutôt que d’attendre la mort engoncé dans un train-train quotidien.
Ceux d’entre vous qui regardent Koh-Lanta auront pu remarquer que, très souvent, l’équipe qui gagne un jeu de confort, alors qu’elle a pu s’alimenter correctement, reprendre des forces, perd le jeu suivant. Repue, elle est moins motivée que l’équipe d’en face. Un confort plus ou moins douillet, la possibilité de se laisser aller sans se prendre la tête, s’avèrent être de dangereux anesthésiants. Le kit de survie tient en trois mots commençant tous curieusement par la lettre R : Réactivité, Résilience, Résistance.
Ceci étant dit, les conseilleurs ne sont pas les payeurs.
A chacun de faire ses choix. Y en a-t-il un meilleur qu’un autre ?
Rien n’est moins sûr.

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