Espagnols face à des Sauvages « nus » et « innocents » prêts à partager leurs richesses et à devenir chrétiens. Gravure du xvie siècle.

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Le jour de Christophe Colomb est un jour férié célébré le deuxième lundi d’octobre aux Etats-Unis et le 12 octobre en Amérique latine et en Espagne en commémoration de la date de l’arrivée de Christophe Colomb sur l‘île Guanahani aux Bahamas.

Aujourd’hui le moins qu’on puisse dire est qu’il y a débat, parfois virulent, entre les partisans de cette célébration, première étape de la découverte et de la colonisation du nouveau monde et ceux qui déboulonnent les statues de Colomb et de bien d’autres au nom des Droits de l’Homme.

Si l’on se réfère à cet extrait de l’incontournable Wikipédia à propos d’une citation de Christophe Colomb concernant les indiens Arawaks les indiens Arawaks :

“Ils échangèrent de bon cœur tout ce qu’ils possédaient. Ils étaient bien bâtis, avec des corps harmonieux et des visages gracieux […] Ils ne portent pas d’armes – et ne les connaissent d’ailleurs pas, car lorsque je leur ai montré une épée, ils la prirent par la lame et se coupèrent, par ignorance. Ils ne connaissent pas le fer. Leurs javelots sont faits de roseaux. Ils feraient de bons serviteurs. Avec cinquante hommes, on pourrait les asservir tous et leur faire faire tout ce que l’on veut ».

Il est possible que Christophe  Colomb avait le sentiment de bien faire puisque la Genèse, premier livre de la Bible était très explicite :

Soyez féconds, multipliez, remplissez la Terre et l’assujettissez et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel et sur tout animal qui se meut sur la Terre ».

Si avant lui, les Portugais ramenaient des Africains comme esclaves au Portugal, Christophe Colomb a été le premier navigateur à effectuer un voyage transatlantique à des hommes et des femmes destinés à l’esclavage.

« Lors de son second voyage Christophe Colomb est reparti pour l’Espagne le 20 avril 1496 amenant avec lui cinq cents Arawaks, destinés à être vendus comme esclaves. Deux cents moururent au cours de la traversée.

Cette mise en esclavage d’Indiens et leur transport en Espagne ne sont pas acceptés par les Rois catholiques qui font libérer les survivants. Ils considèrent en effet que les indigènes des terres découvertes sont leurs sujets et bénéficient de toute leur protection.« 

Source Wikipedia.

En tant que navigateur, je ne peux qu’admirer ces marins qui partaient vers l’inconnu dans des conditions de navigation très dures.

En tant qu’homme vivant au XXIème siècle, difficile d’occulter les conséquences dramatiques pour des millions de personnes de cette inextinguible soif de conquête.