Actu

2 janvier 2022

Firstable, comme disent nos amis glaouchs, que cette nouvelle année vous soit bénéfique.
Nous sommes toujours dans la covidienne incertitude mais n’avons jamais été aussi près de la fin de cette pandémie.
Que des raisons d’espérer n’est-ce pas ?
Des infos à venir prochainement.
Wait & see…
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14 septembre 2021

La situation étant ce qu’elle est, point de voyages en perspective.
Le naufrage du X-Press Pearl au Sri Lanka à la fin du mois de mai dernier m’a amené à regarder où en était la mort-née convention sur l’indemnisation des victimes des accidents dus au transport des produits chimiques et dangereux.
Pas de surprise, elle est toujours en état de mort cérébrale.
Ce navire transportant du fuel en tant que carburant, j’ai également jeté un oeil du côté de la convention bunker supposée indemniser les victimes de marées noires provoquées par le pétrole en tant que combustible, le FIPOL n’intervenant que pour les accidents provoqués par le pétrole transporté en tant que marchandise. Là aussi, déficience évidente.

Le système d’indemnisation peut être amélioré à trois niveaux :
– Indemnisation au même niveau que le Fipol pour les victimes des accidents dus au transport des produits chimiques et dangereux.
– Indemnisation au même niveau que le Fipol pour les victimes des accidents dus au fuel utilisé en tant que carburant.
Lorsqu’une marée noire arrive sur une côte peu importe pour les victimes qu’il provienne d’une cuve de porte-container ou d’un pétrolier.
– Prise en charge par le Fipol du préjudice environnemental.

A moins qu’il n’y ait, coup sur coup, des catastrophes majeures dans chacun de ces secteurs et dans nos pays riches, rien ne bougera au niveau international.

Une solution concrète est envisageable au niveau européen.
La clé : une mobilisation de la société civile. Syndicats professionnels, collectivités régionales et locales, parlementaires nationaux et européens. Cela prendra du temps bien sûr, une dizaine d’années minimum. 2031 peut paraître loin, mais quand on regarde en arrière, 2011 c’est hier matin. Une dizaine d’années passent (trop) vite.

Il faut et il suffit de se retrousser les manches.

Prendre connaissance de la proposition d’action.

6 juin 2021
Histoire maritime : Ma plus belle rencontre en mer.

13 juin 2021
Cela fait 26 ans aujourd’hui, je prenais le départ de ma première traversée de l’Atlantique à la rame à partir de Cape Cod, petit port près de Boston. Mon bateau s’appelait “Pour les Sauveteurs en mer”. Le sauvetage en mer, pilier de la culture de mon île, Molène, située là-bas, au bout du bout, à l’ombre de Ouessant. Quand je suis arrivé sur le quai où m’attendaient mon bateau et une poignée de curieux, une crise d’angoisse m’envahit. Je prétextais une envie pressante pour pouvoir me réfugier un court instant dans des toilettes proches afin d’évacuer le stress. J’avais voulu y aller. J’y étais. Entre “le dire” et la mer, il y a “le faire”. Y’a plus ka…

3 juin 2021
Bilan provisoire de cette tentative de tour du monde.

12 octobre 2020 16h28
Bonjour à toutes et à tous. 3ème jour de mer. Au large des côtes espagnoles. Juan et moi allons bien. J’ai redécouvert un plaisir oublié: se laver les dents à l’eau de mer. Cap sur Madère. Une bonne semaine minimum. On garde le contact. Jo

09 octobre 07h
On y est. Y’a plus ka.

8 octobre 08h
Départ prévu demain à Porscave à Lampaul Plouarzel vers 13-14h.

7 octobre 07h
Ca se confirme pour vendredi

6 octobre 20h.
Ca semble possible vendredi.

6 octobre 10h.
Départ vendredi ? Samedi ?
La météo est capricieuse en ce moment. Difficile de ne pas penser à un dérèglement climatique. Le trajet d’Alex la semaine dernière, un peu du grand n’importe quoi .

5 septembre
Bonjour,
Mon projet initial, refaire le parcours de Magellan en mettant mon étrave dans le sillage de sa flotte, m’arrêter là où ils se sont arrêtés il y a 5 siècles, n’est plus réalisable.
Les frontières du Brésil et d’Argentine sont fermées pour cause de Covid.
Quant à savoir quand elles rouvriront, bien malin qui peut le dire.
Au Chili elles le sont aussi. J’ai contacté le port de Punta Arenas qui se trouve au milieu du détroit de Magellan pour leur demander s’ils accepteraient que j’y fasse escale dans la mesure où j’arriverai là-bas en étant parti d’Espagne sans faire escale ni au Brésil ni en Argentine.
Ils m’ont donné leur accord. Cela implique entre 2 et 3 mois de mer sans escale, de Sanlucar situé à l’embouchure du Guadalquivir en Andalousie jusqu’au Chili.
C’est de Sanlucar qu’est partie l’expédition de Magellan au mois de septembre 1519.
Au bout d’un moment, il faut bien prendre une décision. On ne peut pas rester là à attendre on ne sait plus très bien quoi.
Je programme donc mon départ à la fin de ce mois de Lampaul Plouarzel à la pointe du Finistère.
Un passage rapide à Sanlucar pour “prendre la température”, imaginer les 5 navires de Magellan achevant leurs préparatifs au mouillage devant le port et “route pêche” comme on dit en Bretagne, direction la Patagonie.
Chaud l’affaire.
Il sera possible de suivre la progression de mon bateau sur une carte actualisée chaque jour consultable à partir de ce site.
Je pourrai recevoir et émettre des mails ce qui permettra des échanges en particulier avec les classes qui suivront le parcours.
Les premières pierres de la mondialisation ont été posées durant cette période dite des “Grandes Découvertes”.
J’ai entrepris d’écrire un livre sur cette période fascinante qui a bouleversé, de manière pas toujours positive, loin s’en faut, la vie des habitants de cette planète.
Tenter de présenter de manière simple comment les principaux acteurs de cette période, le Portugal, l’Espagne, l’empire Ottoman, Venise et Gênes, ont façonné un monde nouveau tandis que Gutenberg mettait au point l’imprimerie et que Copernic démontrait que la Terre tournait autour du Soleil et non l’inverse.
Avec pour fils d’Ariane le voyage de Magellan et modestement, le mien.
En suivant le lien ci-après Sillages_intro vous pourrez lire les premières pages de ce livre.
Chaque mois j’enverrai du bateau une quinzaine de pages que vous pourrez recevoir en pdf.
Cette aventure que je propose ne servira pas de support à une quelconque campagne de publicité, mais chacun sait que tout coûte, aussi je réserverai ces envois mensuels aux adhérents à Sillages.
Sachant que la cotisation annuelle est de 10€. 
C’est pas la mer à boire -:)
Bon vent à toutes et à tous
Jo Le Guen

24 août
Frontière Brésil fermée. Frontière Argentine fermée. A priori je serai autorisé à m’arrêter à Punta Arenas au Chili au milieu du détroit de Magellan. De Punta Arenas je ne connais que l’hôpital où j’ai passé 3 semaines en 2000 pour cause d’amputation d’orteils. Dans cette ambiance covidée quelle décision prendre ? Dans le film que j’ai écrit sur les marées noires, une victime me disait en conclusion : « La vie continue… ». C’est vrai que la vie continue. Je m’oriente donc sur un départ fin septembre, un passage à Séville, une escale aux Canaries et ensuite « route pêche » comme on dit en Bretagne, cap sur le détroit du sieur Magellan. Pour une arrivée « Si Dios quiere » fin décembre, au coeur de l’été austral. Affaire à suivre. Je vous tiens informés.

12 juillet
Enfin une bonne sortie à la voile. Juan taille sa route comme un grand. Tip top.

25 juin
Première sortie. Direction Molène. Temps orageux, pas de vent.
5 heures de moteur, 10 mn de voile.
Grrrrr !

20 juin
Juan a retrouvé son élément naturel. Nettoyé, repeint, remâté, gréement changé. Première sortie à la voile prévue pour lundi. Jusqu’ici pas de possibilité de naviguer à la voile pour cause de confinement. Interdiction de naviguer, du grand n’importe quoi.
Confinement – convoyage au moteur jusqu’au chantier à Lanildut – 4 semaines au sec pour revoir un peu tout – vendredi 19 mise à l’eau – samedi préparation – demain fin de coup de vent – croisons les doigts pour lundi.

16 juin
Mise à l’eau du bateau prévue pour vendredi.

10 juin
Grattage, ponçage, peinture, vernis.
Mise à l’eau la semaine prochaine suivant conditions météo.
Affaire à suivre.

25 mai
Sortie de Juan au chantier du crapaud à Lanildut.
Photos sur Instagram et Facebook.

17 mai
Première sortie avec Juan ! Direction Lanildut où le chantier nous attend pour une grande toilette. Vent faible de face, courant contraire tout le long du parcours, mais on a fini par y arriver.

8 mai
Ah! Ah! Changement de programme. Première sortie en rade de Brest pour la semaine prochaine ?

7 mai
Ca semble s’orienter vers une autorisation de naviguer début juin.
A moins que…
Wait & see

16 mars
Beau temps ou pas beau temps, plus question de bouger le bateau même pour faire un p’tit tour dans la rade de Brest pour cause de coronavirus.
Wait & see…

15 mars
Les conditions météo font la loi en Bretagne comme ailleurs. Cette année c’est rude par ici, aussi va-t-on va attendre le début avril pour amener Juan à l’Aber Ildut se refaire une beauté.

21 février
Toutes formalités accomplies, Stulten s’appelle désormais Juan Elcano, du nom du capitaine de la Victoria, premier bateau à avoir fait le tour du monde.
Durant la 2ème quinzaine de mars Juan sera conduit à l’Aber Ildut, où il sera sorti de l’eau pour un toilettage, une remise en condition avant le départ pour Séville au mois de juin.

14 février
Signature de l’acte de vente de Stulten. Nous entrons dans le concret.